L'Arriver

Depuis déjà trois longues années, je travaillais au bar. J’étais la jeune femme parfaite. Obéissante, compétente et surtout, je savais ce que je voulais et ce que je valais. J’adorais être admirer, désirer, cela me rendais plus forte. J’étais ponctuelle et l’une des meilleures barmaids de Naki.

M’enfin, bref. Alors que je rentrais travailler, comme chaque jour, mon maître me demanda dans son bureau. J’allai le rejoindre. Il m’annonça qu’il venait de me …. Vendre. QUOI ! Me vendre, moi … Comment pouvait-il me faire sa ! Bien sur je n’exprimais pas cette réticence de ma part. Il m’annonça qu’il avait récolté une belle petite fortune grâce à ma virginité. Je roulai des yeux, mais n’osa pas parler. Il me fit signe de l’accompagner, il allait me livrer lui-même à mon nouveau propriétaire. Il ne voulait pas que je prenne la fuite.

En chemin, on arrêta chez moi. J’allai prendre mes vêtements et mes produits personnels, tout cela sous l’œil vigilent de mon ancien maître. Je m’étais aussi changer, disons que je devais avoir l’air d’une servante …. Mais l’homme ne fut pas d’accord me proposant un autre vêtement, plus chic et … très décolté … Je lâchai un grognement de mécontentement avant d’enfiler la tenu.

De nouveau en route, j’observai le paysage. Ce petit coin de Naki que j’ignorais totalement. Tout ici semblais majestueux … Un coin riche sa c’étais sur ! Une fois arrêté je pris mon petit sac contenant mais maigre effet. Les deux nous nous dirigions vers le bâtiment. Mon cœur semblait cogner de plus en plus fort, chaque marche que je gravissais. J’entendis les coups donner à la porte …. Mon cœur venais totalement … d’arrêter !

Un. Deux. Trois. Trois coups furent cogner à ma porte. Quel embêtement! J'enfilai rapidement mon pantalon puis secouai mes cheveux trempes tout en me dirigeant vers la porte, grommelant de mécontentement. S'il y avait bien une chose que je détestait, c'était bien de me faire déranger alors que j'étais sous la douche! Ou du moins, quand j'en sortais. Jetant ma serviette sur mon épaule nue, j'ouvris la porte, un air charmeur sur le visage. Étrangement, je ne fus pas surprit de voir, devant moi, Christian et sa Neko. Je m'attardai longuement sur celle-ci, la détaillant de mon regard intense. Finalement, un sourire vint prendre vie sur mes lèvres.

''Je ne peux pas croire que tu ais été idiot à ce point, Christian!''

soupirais-je en prenant la fille par les épaules et en l'entraînant dans mon appartement. Chassant ensuite d'un revers de main l'homme, je lui fermai la porte au visage, peu désireux de le voir me coller aux basques encore. Je repris ma serviette et ébourrifai de nouveau mes cheveux trempes en plantant mon regard dans le sien.

''Alors...C'est toi, la...petite fillette? Je suis Devon, ton nouveau maître.''

Je l'invitai à visiter, la laissant à elle-même le temps d'aller terminer ma toilette et d'enfiler un chandail. Je revins ensuite près d'elle, la détaillant encore. Elle était plutôt jolie avec ses yeux émeraude et ses belles bouclettes blondes. Je ne pus m'empêcher de les repousser derrière ses épaules pour m'attarder sur son corps jeune et parfait, aux courbes subtiles et invitantes. Je n'arrivais pas à saisir pourquoi Christian avait accepté de me la vendre! Ça avait été plutôt facile, je dois avouer. J'avais repéré Elizabeth au bar où elle travaillait et ça n'avait pas été difficile de trouver son maître. Après une brève discution, il me l'avait céder pour un petit montant raisonnable...Enfin, pour moi, ce qui devait être une petite fortune pour lui. M'enfin. J'étais plutôt fier de cette achat!

Je m'attendais à ce que ce soit un vieillard ou encore une homme gros et bedonnant qui allais ouvrir cette porte. La surprise pu clairement se voir sur mon visage. Il étais d'une beauté divine, son corps parfaitement sculpter. Je le détaillais d'un regard admirateur. Je croisa le regard de l'homme, alors que celui-ci me détaillais. Je sentis mes joues s'enflammer. Son sourire fut si magnifique, que j'aurais pu fondre instantanément devant lui. Sa voix parvenu à mes petites oreille sensible. Pour une fois, j'entendais un magnifique fois, qui ne me fit pas tressaillir. Je sentie alors les doigts de celui-ci contre ma peau, m'entrainant dans son magnifique appartement. Je n'eus même pas le temps de me retourner, que celui-ci avais fermer la porte, sur un Christian bien confus.

Je réalisai alors que ce dieux, était mon nouveau maître. Je me mordilla doucement la lèvres du bas, faisant bien attention de ne pas me couper. Mes petites canines étais bien pointu, mais avec les années j'avais apprit à vive avec. Il ébouriffa alors ses magnifique cheveux brun. De nouveau, sa voix s'éleva. Tout mon corps fut parcouru de petit frisson, je ne pourrais me lasser de cette voix. Il se présenta .... Devon. Je n'allais pas oublier son nom de sitôt.

-Moi c'est Élizabeth, mon maître.

Ma voix étais calme, douce, aucune peur ne si lisais. Bien que cela n'avais été qu'un murmure, je savais très bien qu'il m'avait entendu. Il me laissa alors seule, continuant sans doute sa toilette. Je le suivis du regard, jusqu'à ce que celui-ci disparaisse de mon champs de vision. J'avança de quelques pas, observant ma nouvelle demeure. C'étais beau, trop beau. Bien éclairer, les meubles ne gâchais pas la décoration et je voyais bien que tout avait l'air bien confortable. La cuisine étais délicieusement belle et tout étais d'une propreter impeccable.

Je vis alors mon magnifique maître revenir. Il étais encore plus beau ainsi. De nouveau je me mordilla la lèvres. Il pu remarquer que je ne m'étais pas trop installer, j'avais simplement poser ma valise au sol. Je me sentis de nouveau détailler. Cela ne m'aurais certainement pas mis autant mal alaise, si seulement ce n'aurais pas été lui ! Je le sentis repousser ma chevelure vers l'arrière, voulant admirer mon corps. Je baissa timidement la tête. Il pu remarquer, que je ne ressemblais en rien au autre Neko. Je ne possédais aucune queue et encore moins deux petites petits oreilles. Je possédais seulement des griffes et des petite canine bien adorable. Il pouvait justement les entrevoir, car je me mordillais de nouveau ma lèvres du bas. Mes bras étais croiser dans mon dos et je jouais, nerveusement avec une mèche de cheveux.

Elizabeth. Ça sonnait bien. Plutôt bien même. Ça lui allait comme un gant. Superbe nom pour une magnifique jeune femme...qui était désormais mon esclave. D'ailleurs, plus je l'observais, plus je remarquais la différence qui la séparait de mes anciennes Nekos. Bien que les autres avaient toutes été belles, divines voir, elles n'arrivaient pas aux pieds de celle-là. Beth n'avait certes pas la petite queue ou les petites oreilles que possédaient les autres neko, mais cela n'avait aucune importance. Elle avait ses petites griffes et ses canines en compensation, qui était davantage charmant car sa lui donnait une apparence beaucoup plus humaine. Peut-être que je pourrais épargner la vie de celle-là. Après tout, rare étaient les nekos du genre humain et j'adorais tout ce qui était rare. Je savais parfaitement que j'aurais de la difficulté à trouver une autre esclave comme elle si jamais je la tuais, comme j'avais tuer mes autres nekos. Mais bon, ça, je ne le saurai que bien plus tard, lorsque je saurai si elle était aussi parfaite que Christian l'avait dit.

''Tu as visiter l'appartement? Tu as vu ta chambre?''

Je n'avais pas eu conscience de l'avoir vu s'éloigner de l'endroit où elle était. Et, en regardant brièvement autour, j'aperçus ses bagages au sol. Cela confirma mes pensées; elle n'avait rien vu. Un vague sourire malicieux se dessina sur mes lèvres et je lui fis signe de me suivre avant de me diriger vers le couloir, la où se trouvait le reste des pièces de l'appartement. Arriver au fond, je lui pointai deux pièces;

''Tu choisies celle que tu veux; la mienne est juste en face.''

Je pointai une troisième pièce, dont la porte était close. Puis une quatrième, qui était la salle de bain. Je lui adressai un autre sourire en coin puis effleurai du bout du doigt son menton.

''Installes-toi, ma belle.''

Je tournai ensuite les talons pour me rendre à la cuisine, où je me servis un grand verre de lait.

De nouveau, il me détaillait. J’avais la vague impression que j’étais un morceau de viande. Il m’observait comme si il allait me dévorer ! Je le vis poser ses yeux contre mes lèvres. Du moins, je savais parfaitement qu’il voyait mes petites canines. Lentement, je relâchai mes lèvres. J’étais certaine qu’il avait déjà vu mes griffes. Par chance, mes petits défauts ne semblait pas le moins du monde le déranger. Savait-il que j’étais défectueuse ? Que la transformation avait mal fonctionné, que j’étais le résulta d’un échec ? Certes, j’étais unique, mais pas une expérience réussit. Christian lui avait surement fait part de ce petit problème.

*J’espère qu’il lui a dit que je possédais une tête dure et un caractère fort ….*

Un petit sourire naquis a mes lèvres. Je ne possédais pas une obéissance hors du commun, j’aimais être libre de mes mouvements, avoir une certaine liberté quoi ! Avec les années, j’avais acquis une certaine connaissance, concernant les humains. Je ne devais pas me fier aux apparences, elles étaient bien trompeuses. Certes, Devon paraissait gentil, doux … Calme, inoffensif à la limite fragile. Mais j’étais certaine qu’il cachait un petit quelques choses. De nouveau il s’adressa à moi. Je fit un léger mouvement de la tête en signe de négation. Je n’avais pas osé visiter la maison, sans son accord. Je relevai légèrement un sourcil alors qu’il c’étais retourner. Son petit sourire malicieux ne m’inspirait en rien. Malgré cela, je pris de nouveau ma valise et je le suivis d’un pas lent. J’observai plus en détaille le salon et la cuisine, puis la décoration du couloir. Tout était vraiment beau, de la maison à son propriétaire.

Je suivis du regard ce qu’il me pointa. Il m’annonça que je devais choisir. Cela commençait bien, il ne m’imposait aucunes règles, pour l’instant. Il me pointa deux autres pièces, sa chambre et la salle de bain. Je me retournai doucement vers lui, son sourire, le bout de ses doigts contre ma peau … Je fermai doucement les yeux, ce simple toucher venait d’animer chaque fibre de mon corps. J’ouvris doucement les yeux, alors que celui-ci me parla de nouveau, de sa voix calme et bien enivrante.

-Bien maître …

Ma réponse ne fut qu’un simple souffle. Il venait de m’appeler sa belle … Mon cœur venais de faire quelques saut. Je l’observai jusqu’à ce qu’il rejoindre la cuisine. Je retournai mon attention vers les chambres. Je pris celle qui étais le plus loin de la sienne. Pas que j’avais quelques chose contre lui, seulement … C’étais compliquer. M’enfin … J’entrai dans la chambre, tout aussi somptueuse que cette appartement de rêves. J’aurais pu jurer que je me trouvais dans la chambre des maîtres. Pourtant, Devon n’a pas l’air d’être le genre d’homme à coucher dans un lit simple. J’osai finalement m’aventurer un peux plus dans la chambre … Ma chambre. Tout c’est meubles, c’est tableaux … Je du toucher le bureau du bout des doigts, seulement pour m’assurer que tout cela étais bien réelle ! Un petit sourire se dessina à mes lèvres, tout cela n’étais pas un rêve. Je posai ma valise au sol, me dirigeant cette fois-ci vers les rideaux. D’un mouvement sec et ferme, j’ouvris d’un cou les immenses rideaux.

- Oh mon dieu …

J’ouvris grand les yeux, admirant le paysage. La vue était tout simplement, magnifique. J’ouvris la fenêtre, voulant remplir la chambre d’air frais. Je tressaillis alors, une odeur venais de monter au mes narines. Je n’avais pas seulement des griffes et des crocs … Je possédais un sens de l’odorat bien développé et une vision hors du commun. Une odeur de sang, mélangé à un détergent. Je me retournai, détaillant de nouveau la chambre du regard. Pourtant tout semblais normal, tout étais propre … Le lit bien fait, le tapis n’avais aucune trace, les meubles non plus. Je secouai doucement la tête, non c’étais pas possible … Personne n’étais mort ici. Je défis ma valise, rangeant mes vêtements, je plaçai mes produits personnels sur le bureau, d’une façon bien spécial. Tout était parfaitement aligner et avait un ordre de grandeur. Il faut dire que je détestais le désordre. Alors que tout fut bien ranger, j’ouvris la garde-robe, y serrant ma valise. Je refermai les portes. L’odeur de sang n’avait pas quitté la chambre. Cela me tracassais un peux. Me mettant même mal alaise … La seule place que je n’avais pas vérifié, étais bien sous le lit. Je tendis l’oreille, Devon semblais occuper … Je m’accroupis au sol, essayant de voir sous le lit, malheureusement, je dus me mettre à plat ventre au sol. Par chance, j’avais ouvert les rideaux, sinon je n’aurais jamais remarqué le petit pendentif qui avait certainement roulé sous le lit. J’étirai le bras, un petit grognement roula dans ma gorge, j’étais trop petite ! J’essayai de m’enfoncer un peux plus sous le lit. Je tendis de nouveau la main, attrapant finalement le bijou que je convoitais tant. Je l’approcha pour mieux le voir … Je découvrit, avec horreur, que celui-ci étais tacher de sang !